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    Le choix de la grossesse et du sexe

     

     

     

    La partie qui va suivre risque de heurter nombre de sensibilité, d'à priori et de croyances. Il s'agit de s'interroger sur l'aspect psychologique dans la détermination du sexe de l'enfant. Génétiquement parlant les gonades mâles produisent des spermatozoïdes portant le chromosome X et d'autres portant le chromosome Y. Les gonades femelles ne produisent que des ovocytes portant le chromosome X. Un enfant est alors soit porteur des chromosomes XX et ce sera une fille, soit porteur des chromosomes XY. Les lois de la probabilité donne une chance sur deux pour avoir un garçon ou une fille. En psychanalyse, il n'y a pas de hasard, on ne peut parler de loi aléatoire dans un événement qui fait appel au psychique. Quelle part a donc la «psyché» de chacun dans cet avènement de la procréation ? Pour ma part elle est totale, c'est la multiplicité d'individus qui permet d'avoir en France 51% de femmes contre 49% d'hommes. Lorsque l'on réduit à quelques familles, la notion de probabilité, il est rare qu'elle s'applique réellement. Il est vrai qu'une probabilité ne se vérifie que sur un grand nombre pour qu'elle soit juste mais que dire à cette femme qui a fait 5 filles ? Que si elle avait 50 enfants elle pourrait vérifier cette «une chance sur deux»?

     

     

     


     

     


    Je pars du principe que le sexe de l'enfant peut être connu avant même la fécondation. Que ce sont les névroses ou plutôt le mode de fonctionnement de l'instant du père et de la mère mis en commun qui détermine quel sexe aura l'enfant. Si le «traumatisme» du père consiste indirectement à ne pas produire de chromosome Y viable, le couple n'aura jamais de garçon, et s'il s'agit de chromosome porteur du X, le couple n'aura jamais de fille. Il faut bien évidemment tenter d'étayer ces dires. Il n'est nulle question de démonstration, mais d'opinions, d'hypothèses. J'ai pour exemple un couple, la femme est tombé enceinte. Le mode de fonctionnement de celui-ci portait à croire que l'enfant serait un garçon. La femme tenait à savoir le sexe de l'enfant afin de lui trouver un prénom. Sur une échographie, le médecin a annoncé qu'il s'agirait d'une petite fille. Voilà notre couple tout heureux, recherchant le meilleur prénom qui soit. Ce qui fut fait. L'échographie suivante semblait confirmer ses dires. Malheureusement celle qui s'en suivit permis sans plus aucune incertitude qu'il n'y avait pas de hasard et que ce couple engendrait bien un garçon. La naissance était proche, il fallait changer ce qui avait déjà été préparé : linge, jouets, couleur... Il fallait surtout modifier l'état d'esprit des parents. Leur souhait initial était d'avoir un garçon ce qui correspondait à leurs «névroses», avec l'arrivé d'une fille, ils ont fait avec, s'habituant à l'idée et subitement il fallait revenir en arrière, «abandonner» un prénom pour un autre, abandonner un sexe pour un autre. L'enfant dans le ventre de sa mère a été garçon, puis fille, puis garçon et nommé ainsi. Et c'est là que l'on peut parler de traumatisme, celui des parents qui ne sera pas transparent au yeux de l'enfant. Combien de parents, au moment de la naissance expliqueront à leur «petit bout d'chou» (encore un traumatisme latent) que le gynécologue s'est trompé pendant la grossesse ? Très peu en effet, car il n'est pas encore dans notre état d'esprit de se dire que l'enfant dans le ventre de sa mère entend ce que l'on lui dit, qu'à la naissance il est capable de ressentir (sa manière à lui de comprendre) ce qui est dit. Parlez à l'enfant et il comprendra, comme réponse nous obtenons des parents qu'il est trop petit, qu'il ne peut pas comprendre et qu'il est plus stupide de lui parler en langage clair qu'avec des «Agueugueu, gnagnagna». Pourtant ces mêmes parents mettront de la musique pendant la grossesse et s'émerveilleront lorsque l'enfant, une fois né, s'endormira ou se calmera dès qu'il l'entendra.

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