Autour du prénom
Et pourquoi en Chine, le raisonnement est-il inverse ? La famille doit se limiter à un enfant, de préférence un garçon et les parents encourent des sanctions financières s'ils mettent au monde un deuxième enfant ? En effet ce peuple qui compte plus d'un milliard d'habitants, doit lutter contre le phénomène de surpopulation qui nuit gravement à l'économie chinoise. Ce pays, n'étant pas encore familiarisé avec les moyens de contraceptions modernes a du mettre en place une série de mesure draconienne. Mais comme contraceptif, l'efficacité reste encore à prouver. Nombre de couple se retrouve avec un deuxième enfant «à l'insu de leur plein gré» et les abandons ne sont pas rares. Il s'est également développé un réseau parallèle d'avortement «maison», engendrant assez fréquemment la mort de la mère. Les méthodes restent les mêmes qu'en France mais plusieurs dizaine d'années en arrière, l'avortement par aiguille à tricoter, par chocs violents portés sur le ventre, arrêtons là, le but n'étant pas de faire un catalogue de la cruauté. Lorsque le premier enfant est une fille, les couples en sont réduits à utiliser des méthodes comme la noyade, l'étouffement... En revanche si le «bon» couple n'a fait qu'un enfant, un garçon, il touchera des primes de l'Etat pour lui permettre de suivre une scolarité dans l'exemple montré par la classe politique dirigeante.
L'Inde d'ici une dizaine d'année aura une population supérieure à celle de la Chine mais ne se penche que maintenant sur son problème de surpopulation.
La démographie d'un pays est un souci majeur dans chaque pays selon qu'il soit en manque ou en «trop» d'enfant. Ce n'est qu'un aspect de la reproduction humaine, inscrit quelque part dans nos gènes, ce besoin de procréer, d'assurer sa descendance au même titre que celui que l'on rencontre dans le règne animal. Certaines larves de papillon passent des années sous terre avant de voir le jour, se reproduisent en une seule journée et à la nuit tombée meurent.
L'enfant c'est ce qu'il restera de soi lorsque nous ne serons plus. Alors tout commence par le prénom.