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    Création

     

     

    Depuis la nouvelle loi, celle qui permet une liberté quasi totale dans le choix du prénom, on assiste à l'émergence des prénoms inventés. Ce chapitre ravit le psychanalyste lacanien car le prénom issu de l'imagination des parents est très révélateur.

     

    Il y a plusieurs «techniques» qui sont appliquées :

     

     

     


    La première consiste à modifier un prénom déjà existant, en modifiant certaines lettres : l'apport du A en remplacement du E traditionnel : Marine devient Marina, Cécile devient Cécila.

     

     

     


    La deuxième consiste à greffer deux syllabes de prénoms déjà existant pour n'en former qu'un : Vérane, Vérana, Vérèna (Véronique et Anne), Bertran, Bertranne, Bertranna (Bertrand et Anne).

     

     

     


    La troisième consiste à utiliser des noms de choses et de les transformer en prénom. Nous assistons donc à la naissance d'un petit Euro, d'une Europa. Une démarche assez répandue consiste également à donner des noms de fleurs : Iris, Rose, Anémone sont connus, Jonquille, Violette, Tulipe le sont moins. Des prénoms trouvent leurs sources dans le champ sémantique de la mer (ou de la mère, phonétiquement proche, symboliquement également) : Océane, Marine sont les plus répandus, des vents : Alyzée, Mistral, de la terre : Agricole (prénom ancien d'ailleurs), la liste est longue et doit se compléter chaque jour certainement.

     

     

     


    La quatrième est le produit de l'imagination : Hanc, Styr pour les plus simples, Osalys, Synophia... Impossible de dresser une liste exhaustive. Ce produit là est intéressant dans la recherche psychanalytique. En utilisant les méthodes freudienne de l'association libre, retrouver l'origine de cette «création» apporte bon nombre de réponses dans le cadre d'une analyse sur les traumatismes des parents, l'enfant devient le support de la réponse aux interrogations du parent. Un trauma de l'enfance bien souvent vient à trouver sa solution dans l'analyse du choix du prénom par cette méthode de choix. Car ici c'est bien l'inconscient qui «parle», la pulsion qui s'exprime au travers d'un mot, d'un ou plusieurs syllabes.

     

     

     


    Il existe bien évidemment aujourd'hui moulte façons de pouvoir prénommer son enfant, j'en ai cité quatre et je ne pourrais avoir la prétention de toutes les mentionner ici. L'être étant unique et complexe, la libéralisation du choix par la loi de 1993 ouvre de grandes portes que la psychanalyse pourra pénétrer par la suite dans la seule voie de compréhension et d'écoute du fonctionnement humain. Il y a certainement un message inconscient et caché que l'on cherche à transmettre et à faire perdurer au travers des méandres du temps, un message qui se voudrait universel, une trace de soi.

     

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